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Marché de l’immobilier post-confinement : reprise ou rattrapage ?

Baromètre national des prix de l’immobilier de Meilleurs Agents, 2 juin 2020


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Trois semaines après la fin du confinement, les premières données recueillies par Meilleurs Agents, leader de l’estimation immobilière en ligne, sur le marché de l’immobilier laissent présager une reprise encourageante. En effet, on constate une hausse du nombre de ventes et des nouvelles annonces ainsi qu’une quasi stabilité des prix. Ainsi, en ce début de mois de juin, le marché affiche un niveau d’activité quasi identique à celui de l’année dernière à la même époque.

Pourtant, si le nombre important de transactions enregistrées depuis le 11 mai est un signe fort, nombre d’entre elles sont en réalité la conséquence de négociations entamées avant le confinement.  A ce stade, le mois de juin sera déterminant pour affirmer la bonne tenue du marché de l’immobilier pour les mois à venir.

Les chiffres-clefs :

160 000 : c’est le nombre de ventes qui n’ont pas pu se réaliser pendant le confinement. Ce chiffre participe à la bonne reprise du marché actuel qui serait donc, en partie, un rattrapage des ventes déjà engagées avant le confinement.



- 0,1 % : C’est l’évolution des prix enregistrée dans la capitale depuis la fin du confinement. D’autres grandes villes Françaises suivent cette stabilité : - 0,1 % à Nice, Nantes et Bordeaux, - 0,2 % à Montpellier, - 0,5 % à Rennes, + 0,4 % à Lille… Là encore, ces prix résultent en grande partie de négociations actées avant le confinement et seront à ajuster ces prochaines semaines.

2682 €/m2 : c’est le prix moyen au m2 des logements en France. Soit une stabilité des prix de + 0,1 % depuis la fin du confinement. Ce prix atteint 10 547 €/m2 à Paris, 4 905 €/m2 à Lyon, 4 368 €/m2 à Bordeaux, 4 107 €/m2 à Nice, 3 468 €/m2 à Nantes et 3 340 €/m2 à Toulouse.

25 % : c’est le surplus de demande actuelle par rapport à l’offre à Lille et Strasbourg (24 % à Toulouse). Cet indice de tension immobilière atteste d’une bonne dynamique de marché. Pourtant, dans certaines villes, on note une baisse des acquéreurs. Par exemple, à Rennes, on compte un peu plus de 11 acheteurs pour 10 vendeurs, contre 14 acheteurs pour 10 vendeurs avant le confinement.  Meilleurs agents indique la possibilité d’un certain attentisme de la part des potentiels acquéreurs sur certaines villes. Attentisme lié aux incertitudes sanitaires mais surtout économiques en lien avec la crise du covid-19.

Angeline DOUDOUX

© Editions Francis Lefebvre - La Quotidienne