BureauxLocaux, premier site d’annonces immobilières pour les entreprises, publie son baromètre de la demande de bureaux à louer pour Paris et sa petite couronne. Ce baromètre analyse 1,6 millions de recherches immobilières de dirigeants d’entreprise et permet de connaître la tendance du marché en matière d’immobilier tertiaire.
12,3 % : c'est le pourcentage de recherches effectuées pour le VIIIe arrondissement de Paris, le quartier le plus recherché de la capitale. Arrive ensuite le XIe arrondissement (10,1 %), le IIe (9,2 %), le Xe (7,2 %) et le XVIIe (7,2 %). Ce dernier arrondissement attire de plus en plus les jeunes entreprises. Il dispose d’un large parc immobilier tertiaire et les loyers sont 20 % inférieurs aux quartiers de l’hyper-centre qui offrent peu de surfaces disponibles (la part des recherches y a d'ailleurs fortement diminué en 2018).
457 €/m2/an : c'est le montant moyen du loyer pour les bureaux dans Paris intra-muros. Ce montant peut atteindre 1000 €/m2/an pour les quartiers hauts de gamme situés dans le VIIIe arrondissement. Cet arrondissement attire les grands noms de la finance telle que la Bank of America qui a commencé à rapatrier ses traders londoniens en vue du Brexit.
12,6 % : c'est le pourcentage des recherches de bureaux à louer effectuées pour la seule ville de Boulogne-Billancourt, se plaçant ainsi en tête du classement pour la petite couronne. Arrive ensuite Neuilly-Sur-Seine (9,4 %), La Défense (9,3 %), Levallois-Perret (8,4 %) et Montreuil (6 %). Montreuil continue de gagner du terrain, en étant l'une des rares villes qui propose des programmes neufs aux portes de Paris avec des loyers 30 % inférieurs au XXe arrondissement voisin.
255€/m2/an : c'est le prix moyen au m2 du loyer des bureaux en petite couronne. Il est deux fois moins élevé que celui de la capitale. Le loyer mensuel moyen le plus élevé se situe à Neuilly-sur-Seine (408 €), puis à Levallois-Perret (328 €) et enfin à Boulogne-Billancourt (298 €).
300 000 m2 : c’est le quantum de l’espace de bureaux occupé par le coworking en région parisienne, réparti principalement en petite et moyenne surfaces. Si ce chiffre ne représente qu’1 % de la surface totale, il pourrait en représenter 10 % d’ici 5 ans.
Angeline DOUDOUX
