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Selon une étude, 1 femme sur 5 connaît une personne sur son lieu de travail ou d’étude, actuel ou passé, ayant subi des violences conjugales. Ainsi, tout employeur peut un jour être confronté à la problématique complexe des violences conjugales et éventuellement constater les effets parfois diffus de ces violences. Mais, est-ce l’affaire de l’employeur ? Doit-il se saisir de cette question ? Pourrait-il même voir sa responsabilité engagée ? Sophie André, journaliste en droit social chez Lefebvre-Dalloz répond aux questions d’Angeline Doudoux, journaliste également chez Lefebvre-Dalloz.

La lettre de licenciement doit énoncer des motifs précis et matériellement vérifiables, mais il n'est pas nécessaire d'indiquer la date des faits invoqués. En cas de litige, l’employeur pourra invoquer devant le juge toutes les circonstances de fait qui permettent de justifier ces motifs.